Titre vo : Dolls
Titres altèrnatifs: Dolls USA (original title)
Babák - Hungary (imdb display title)
Bonecas Macabras - Brazil
Dolls - les poupées - France (imdb display title)
Dolls-Bambole - Italy
Lalki - Poland
Muñecos malditos - Mexico (imdb display title)
The Doll - USA (alternative title)
Réalisation : Stuart GordonScénario : Ed Naha
Production : Charles Band, Brian Yuzna
Sociétés de production : Empire Pictures et Taryn Productions Inc.
Musique : Fuzzbee Morse et Victor Spiegel (thème des poupées)
Pays d'origine : États-Unis
Genre : Horreur
Durée : 77 minutes
Date de sortie : mars 1987 (États-Unis)
Casting: Ian Patrick Williams , Carolyn Purdy-Gordon , Carrie Lorraine , Guy Rolfe, Hilary Mason,,, Bunty Bailey, Cassie Stuart , Stephen Lee
SYNOPSIS
Sur la route des vacances, bien confortablement assise à l'arrière de la voiture familiale, Judy n'est pas très heureuse. En effet, son père, David Bower l'a prise pour les vacances, et elle doit supporter sa belle mère, l'acariâtre Rosemary et future épouse de son père. Soudain, David, sa future épouse Rosemary et Judy sont surpris par un violent orage, qui les contraint à s'arrêter sur le bord de la route. Dépités, les trois membres de la famille quittent la voiture sous la pluie pour rejoindre une grande bâtisse qu'ils aperçoivent au loin. Ils y sont recueillis chaleureusement par deux personnes âgées, Gabriel et Hilary Hartwick. , un couple de vieillards, collectionneurs de poupées. Gabriel fabrique des jouets, plus spécialement des poupées, dont la maison est remplie. C'est alors qu'arrivent Ralph, ainsi qu’ Isabelle Sprange et Enid, deux "punkettes" qu'il a pris en autostop. Ils seront tous invités à passer la nuit, en attendant que la pluie cesse pour pouvoir débloquer leurs voitures. Pendant la nuit, les hôtes dévoilent leur vraie nature Toutefois, le "refuge" se révèle vite mortel pour la plupart d'entre eux, victimes d'attaques de poupées prenant vie et entreprennent de châtier ceux les invités qui ont perdu leur âme d'enfant...
Critique Horreur.com
"Dolls" se présente comme un projet atypique, déconcertant lors d’une première approche, pour la simple raison que le film de Stuart Gordon se place d’emblée dans le monde des contes de fées, tout en n’omettat pas de placer quelques scènes horrifiques. Ce qui enlèverait le doute quant à la destination du public visé. Plus mature que ses précédentes œuvres ("Re Animator", "Aux portes de l’au delà"), elle prouve que Gordon est capable aussi de faire un film au schéma plus classique.
Critique Horreur.com
"Dolls" se présente comme un projet atypique, déconcertant lors d’une première approche, pour la simple raison que le film de Stuart Gordon se place d’emblée dans le monde des contes de fées, tout en n’omettat pas de placer quelques scènes horrifiques. Ce qui enlèverait le doute quant à la destination du public visé. Plus mature que ses précédentes œuvres ("Re Animator", "Aux portes de l’au delà"), elle prouve que Gordon est capable aussi de faire un film au schéma plus classique.
Dans la présentation des personnages, Stuart Gordon respecte les caricatures des contes de fées : la belle mère acariâtre, le père qui délaisse sa fille (une sorte de Cendrillon), deux jeunes filles délurées et voleuses, l’homme qui dans son cœur est resté encore un enfant. Cette simplification des caractères n’est pas un défaut dans le cas présent, étant donné que nous nous trouvons dans l’univers des contes de fées. Respectueux de l’univers fantastique et onirique des contes (Cf. la fillette imagine que son ours en peluche devient réalité pour aller tuer ses parents au comportement si peu parental), l’action démarre par une nuit d’orage et une panne de voiture, contraignant les occupants à trouver refuge dans une vaste demeure (=la maison de l’Ogre). En lieu et place de meurtriers sanguinaires, la demeure est celle d’un vieux couple, qui représente parfaitement l’image des grands-parents, ceux qui nous racontaient des histoires avant que nous nous endormions. Ainsi, Gordon renvoie chaque spectateur à une partie de son enfance, où régnait l’insouciance.
Bien qu’ayant subi la patine du temps, "dolls- Les poupées", constitue un vrai classique de ce que les années 80 ont pu faire de plus subtil en matière d’horreur. En pleine vague de mode des films de poupées tueuses : "Jeu d’enfant", "Puppet Master", le film de Stuart Gordon sort des sentiers balisés, pouvant décontenancer le spectateur avide de frissons lors une première partie qui annonce des personnages clichés, avant que le jeu de massacre ne commence véritablement. Sans oublier un humour noir et la présence inquiétante du vieux couple (soupçonné de sorcellerie par Rosemary - interprétée par la propre épouse du réalisateur). Au final, la morale reste sauve.
Critique cinemafantastique.net
Un an avant l’apparition de Chucky, figure emblématique des poupées tueuses, Stuart Gordon signait Dolls, son troisième long métrage pour la boîte de production Empire de Charles Band (qui deviendra avec le temps un passionné des films sur le thème avec notamment la franchise des Puppet master) et sous la houlette de Brian Yuzna. Les deux précédents opus du réalisateur, Re-Animator et From beyond, étalaient volontiers un mauvais goût prononcé et s’avéraient être des perles d’humour noir sanguinolentes.
Les poupées arbore un apanage plus civilisé et s’affiche comme un métrage plus élégant que les deux précédents. La trame assez classique permet un plongeon dans les films d’époque avec ce qu’il faut de personnages typés et une sombre bicoque aux allures gothiques. Une fillette, accompagnée de son père et de sa marâtre, se retrouvent bloqués sur une route de campagne et décident d’aller se réfugier dans un manoir avoisinant. Les propriétaires, un vieux couple de fabricants de jouets, les accueillent à bras ouverts et leur proposent de passer la nuitée au chaud.
Gordon est un amateur de films d’horreur. Il en connaît toutes les ficelles et en a déjà usé et abusé dans ses deux œuvres antérieures. Du coup, les clichés prennent une autre dimension dans ses films. Les conventions ont une saveur particulière. Poussant les poncifs à l’extrême, le réalisateur présente un panel de personnages mal définis psychologiquement mais savoureusement cadrés selon une conception manichéenne banalissime. D’un côté, les méchants : le père qui hait sa fille, la belle-mère qui n’a de cesse que de la rejeter, les deux donzelles maquillées comme Paris Hilton et fringuées comme David Bowie. De l’autre, les gentils : la petite Judy mignonne comme un cœur et Ralph, adulte aux croyances très enfantines.
Les 2 clans cernés, le territoire implanté (c’est simple : des poupées partout dans une baraque qui ressemble à une énorme maison de poupées), l’intrigue peut reprendre ses droits. Et le massacre opéré par les poupées commence. Bien loin de partir dans des effusions gores comme c’était le cas dans le délire d’Herbert West, le métrage se contente d’aligner certaines scènes de bon acabit qui donnent lieu à quelques meurtres sympathiques sans tomber pour autant dans le grand-guignolesque. Une cheville sciée par ici, quelques engins balistiques envoyés par là-bas, artifices minimes qui permettent tout de même aux jouets acariâtres de nourrir leur vengeance à l’égard de ces pitoyables adultes qui ne croient pas en eux. Entre deux, les sempiternelles explications de la fillette qui tente de convaincre tant bien que mal les adultes que les poupées sont animées. Esquintant la redondance de la chose, Gordon recourt à des dialogues savoureusement détournés et transformés en sous-entendus équivoques et emplis de jeux de mots et doubles sens effarants.
Et Gordon, en chef d’orchestre exceptionnel, de nous offrir un final moralisateur pour nous démontrer l’importance de conserver son âme d’enfant envers et contre tout, sous peine de se voir infliger une amende pour excès de vieillesse. Les poupées se décline en fin de compte comme un sombre conte de fées au sein duquel les adultes corrompus sont punis et les enfants innocents épargnés. Sans être un chef-d’œuvre intégral (ben oui, c’est jamais qu’un film avec des trucs en plastique qui tuent quoi !), Les poupées sauve l’honneur grâce à la mise en scène particulière de Gordon et son ton décalé qui sied si bien à Charles Band et sa bande.
Critique filmculte.com
En 1988, une poupée rouquine, vengeresse et grognonne fait son apparition dans Jeu d'enfant de Tom Holland. Le divin enfant se nomme Chucky, et le pari est de rendre un innocent jouet fringué comme Denis la Malice aussi flippant que Freddy et ses cisailles. Chucky est devenu culte, probablement plus que le film, pas vraiment à la hauteur. Un an auparavant, d'autres poupées démoniaques ont préparé le terrain. Réalisé par Stuart Gordon, cinéaste révélé par Re-Animator, Les Poupées est peut-être le film ultime du genre. Piochant plus volontiers dans les codes du conte, Gordon marie horreur et merveilleux sur une base prétexte: une famille tombe en panne dans les bois et son seul refuge est une grande et lugubre bâtisse isolée. Ils vont devoir y passer la nuit...
Au tout début du film, Judy, la jeune héroïne, lit Hansel et Gretel sur la banquette arrière de la voiture. Autre clin d'œil au conte qui annonce le reste du film, mais Les Poupées ne carbure pas qu'aux archétypes posés sur des rails et laisse une large place à l'imprévu et l'imaginaire. En témoigne cette scène extraordinaire où Judy voit son ourson en peluche balancé dans les fougères par son épouvantable marâtre (jouée par l'épouse de Gordon, et inspirée par Cruella d'Enfer), pour mieux revenir sous la forme d'un ours géant qui va se transformer en monstre sanguinaire. Tout ceci n'a lieu que dans l'imagination de la fillette, mais outre la pureté (tous les personnages torturés par les poupées sont des pécheurs), c'est aussi l'imaginaire qui permet de survivre.
Critique de Psychovision.net
Un an après les délires gores de Re-Animator, Stuart Gordon réalise Dolls, qu'on pourrait qualifier de conte horrifique et quelque peu moralisateur puisque sont uniquement châtiés par les poupées les êtres aux mauvaises intentions.
Le film dégage une ambiance à la fois magique et macabre accentuée par une partition musicale belle et inquiétante.
Même si les trucages ont pris un petit coup de vieux, ils n'en
demeurent pas moins bourrés d'un certain charme désuet et les poupées jouissent d'une présence étonnante. Dolls fait également preuve de beaucoup d'inventivité dans les meurtres, et l'on retiendra surtout l'attaque d'un féroce Teddy-Bear géant ainsi que la transformation d'un homme en Polichinelle. D'une durée relativement faible (environ 75 minutes), Dolls fait partie des stars de la défunte firme Empire, devenue depuis la miteuse société Full Moon.
Ian Patrick Williams >>> David Bower
On peut l'apercevoir Dans l'épisode pilot de NIGHTMARE's FREDDY (tv) et dans Réanimator( scene d'ouverture)
Carolyn Purdy-Gordon >>> Rosemary Bower
Elle joue aussi dans "FROM BEYOND" , Autre film de la FullMoon, Réalisé aussi par son mari: Stuart Gordon
Carrie Lorraine>>>>>>>>>Judy Bower
Aucune info a ce jour. on ne sais que son veritable nom est Carrie.L.Machacek
Stephen Lee>>>>>>>>>>>Ralph Morris
Il apparait également dans "ROBOCOP 2" dans le role de Duffy, flic corrompu, et aussi dans de nombreuse series tv comme "Urgence", "NCIS", "Bones"...> Filmographie <
Cassie Stuart >>>> Enid Tilley
aucune info disponible en francais ou très peu.. on ne connait que Dolls , le tour du monde en 80jours, et Casimodo de 1989 avec elle dedans.
Bunty Bailey >>>>>>Isabel Prange
Tres peu d'infos filtre sur elle ou sur ses films. touts comme Cassie stuart, Dolls reste le seul film connu en europe de cette actrice
Guy Rolfe >>>> Gabriel Hartwicke
il est connu pour être l'un des acteurs les plus réccurents de la Fullmoon. Son rôle le plus connu est celui de Toulon dans Puppet Master 3, 4, 5, 7
Guy Rolfe >>>> Gabriel Hartwicke
il est connu pour être l'un des acteurs les plus réccurents de la Fullmoon. Son rôle le plus connu est celui de Toulon dans Puppet Master 3, 4, 5, 7
Hilary Mason >>> Hilary Hartwicke
On ne lui connait que très peu de film en europe francophone, mais on la connait surtout pour son rôle d'épouse de chatelain dans Dolls
Anecdotes
Quand j'ai regarder ce film la première fois, j'ai l'arrêté après le meurtre de Isabel, tellement que son meurtre était violent. J'avais 8 ans, ma mère a dû m'expliquer que c'était du faux que tout était truqué et que l'histoire avait un happy-end. L'année d'âpres j'ai loué HELLRAISER, qui est autrement violent. Là, c'est ma mère qui s'est accroché au fauteuil. Quelque mois plus tard, je visionnait le film juste après avoir vu CHILD'PLAY et PUPPET MASTER, hé ben c'est devenu mon film de poupées tueuses préféré.Quand on a eu notre recorder vhs, on a eu le film, mais à la longue, il s'est abîmés. Quand on l'as rippé sur DvD 57min n'avait été pris en compte. On a mis des années a le retrouvé. En avril 2010 me suis mis a le recherché et je l'ai trouvé sur les introuvables. et c'est comme ça que me suis mis au Download.
Conclusion
DOLLS est et restera le film de poupées a voir absolument . Sous forme de film d'épouvante, ce conte reste bien moralisateur et nous impose même de se remettre en question par rapport qualque fois avec nos réaction et nos actions. A la nouvelle génération, je conseille vivement ce film avant de voir des films plus moderne.